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Loge Nationale Française

Loge Nationale Française

Année de création: 1968

Nombre de Loges: 25

Effectifs: 300

Structure Masculine avec 1 Loge d’étude mixte

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Interviewé par Jacques Carletto


Une heure d'interview Vérité


Direct du 23/09/2015. Studios de BTLV.
Invité : Franck Fouqueray. 

La Loge nationale française (LNF) est une obédience maçonnique appartenant au courant de la franc-maçonnerie dite traditionnelle. Elle est née en 1968 d’une scission de la Grande Loge nationale française-Opéra (ex : GLTSO).

La Loge nationale française (LNF) est une fédération de loges maçonniques française fondée le 26 avril 1968. À cette date, trois loges pourvues de patentes régulières s'associèrent pour fonder entre elles un nouveau corps maçonnique qui prit le nom de « Loge nationale française ». Ces loges étaient à Paris, la RL Jean-Théophile Désaguliers, détentrice à la fois du Rite écossais rectifié et du Rite français traditionnel (la plus ancienne). Elle adopta le no 1 sur le matricule de la nouvelle fédération. La deuxième loge fondatrice avait pour titre distinctif James Anderson, constituée à l'orient de Lille, au Rite français traditionnel. Enfin la loge Fidélité, à l'orient de Paris, pratiquait le Rite anglais style Émulation. Ces trois loges sont issues de la Grande Loge nationale française-Opéra, qui deviendra la Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra.

Une des caractéristiques principales de la Loge nationale française (LNF) est sa pratique conseillée pour chaque frère des trois rites suivants : le Rite français traditionnel (ou Rite français moderne rétabli), le Rite écossais rectifié et le Rite émulation dans les textes de ses premiers rituels. En décembre 2012, son effectif était de 300 membres répartis dans 17 loges, plus huit loges d’études et de recherches. Ces loges d'étude et de recherche ont pour seul et unique objet d’approfondir les sources historiques et les fondements de la tradition maçonnique.

À l'inverse de nombreuses obédiences, la LNF cultive sa taille modeste, et pratique une maçonnerie originale puisque possédant une structure administrative réduite. Car la LNF recrute peu, laissant ainsi à d'autres obédiences le choix, honorable et respecté, d'amener, à une échelle plus grande, des impétrants dans leurs rangs.

Le 26 avril 1968, trois Loges pourvues de patentes régulières s'associèrent pour fonder entre elles un nouveau corps maçonnique qui prit le nom de Loge Nationale Française. A Paris, la R. L. Jean-Théophile Désaguliers, détentrice à la fois du Rite Ecossais Rectifié et du Rite Français Traditionnel, étant la plus ancienne, adopta le n°1 sur la matricule de la nouvelle Fédération. La deuxième Loge fondatrice avait pour titre distinctif James Anderson, constituée à l'Orient de Lille, au Rite Français Traditionnel. Enfin la Loge Fidélité, à Paris, pratiquait le Rite Anglais Style Emulation.

Avec ces trois Loges, les trois Rites fondamentaux de la LNF prenaient d'emblée leur place, sans rivalité ni hégémonie. Cette harmonie parfaite et cette complémentarité de trois courants essentiels de la tradition maçonnique demeure à ce jour, trente ans plus tard, l'une des caractéristiques majeures de la Loge Nationale Française.

Ces trois Loges n'étaient évidemment pas nées par génération spontanée, et pourquoi ne pas le rappeler, puisque le T. R. Président de la Loge Régionale d'Ile-de-France le mentionnait voici quelques minutes, elles provenaient de l'obédience qui s'appelait la Grande Loge Nationale Française (Opéra). Ecrire l'histoire de ce qu'en Maçonnerie on nomme souvent pudiquement un essaimage, et que d'autres qualifient plus volontiers de scission, est toujours difficile et complexe, et ce d'autant plus à mesure que le temps passe et que les protagonistes de l'événement s'éloignent de nous. Je ne m'y livrerai donc pas ici. Au reste, les motifs de circonstances qui incitèrent nos fondateurs à prendre leur indépendance n'ont plus guère d'importance à nos yeux. Seules comptent les raisons positives qui ont pu les conduire à s'engager dans cette démarche de construction, d'édification.

 

Structure

La question des structures se posa aussitôt. Jean-Théophile Désaguliers, James Anderson et Fidélité auraient pu naturellement user du droit unanimement reconnu par la tradition maçonnique à trois Loges de se former en Grande Loge, et d'élire en son sein un Grand Maître et de Grands Officiers, répliquant à nouveau le schéma classique d'organisation des grandes obédiences. Leur choix, pourtant, fut différent, et elles préférèrent la structure plus modeste de la Fédération de Loges, réduisant à sa plus simple expression ce que l'on pourrait appeler " l'appareil obédientiel ". La LNF dès lors fut conçue comme une organisation maçonnique d'un type nouveau, dont les fondateurs étaient désireux de faire un lieu où, sans contrainte, dans la liberté et dans la rigueur, des Maçons sincères pourraient mener à bien leur recherche. Ils prirent alors le nom de Maçons Traditionnels Libres. Accolant ainsi, dans un rapprochement que d'aucuns auraient pu juger aventureux, le mot de " tradition " et celui de " liberté ", ils fixaient en même temps un style et un projet de vie maçonnique. L'un des premiers actes de la LNF fut d'attribuer des Lettres Patentes à une nouvelle Loge, travaillant à Paris au Rite Ecossais Rectifié, l'Equerre n°4, qui fut ainsi la première Loge née de la Fédération. D'autres suivirent, et à ce jour la LNF a accordé des Lettres Patentes à seize nouvelles Loges dites de plein exercice, ainsi qu'à six Loges d'Etudes et de Recherches, au statut particulier, véritables laboratoires de la Fédération, et dont le seul objet est d'approfondir les sources historiques et les fondements de la tradition maçonnique. Ce travail demeure en effet, comme nous le dira tout à l'heure notre T.R.F. Roger Dachez, l'une des préoccupations majeures des Loges de la LNF.

Les Loges se succédèrent ainsi, au gré de l'ardeur des Frères, dans divers Orient, au Nord, au Sud, à l'Ouest, mais, il faut le reconnaître, curieusement, très peu à l'Est...

Qu'il me soit permis de citer simplement quelques-unes d'entre elles : La Toison d'Or à Lille, L'Itinérante, la bien nommée, voyageant à l'Orient de la Champagne, L'Harmonie à Bordeaux, Les Amis à l'Epreuve à la Charité sur Loire, Saint Jean aux Trois Chardons et Saint Jacques le Majeur à Paris, Le Havre de Grâce à Bernay, Saint Jean aux Trois Châteaux à Orléans, Goodwill à Paris encore, Faith and Works, reprenant à son tour le flambeau de l'itinérance volontaire à l'Orient de la France, ou Saint Martin à La Rochelle...

Il fallut poursuivre la structuration du groupe. Un règlement général, à la fois simple et précis, fixa les relations qui devaient exister entre les Loges, et définit le rôle dévolu à la Commission exécutive, seule structure commune, composée notamment d'un Orateur National qui la préside, d'un Secrétaire National, d'un Trésorier National et d'un Hospitalier National, tous élus annuellement par l'Assemblée souveraine de Loge Nationale, et chargés de coordonner le travail des Loges, d'assurer l'intendance et de représenter la Fédération auprès des autres puissances maçonniques.

 

Perspectives

A l'aube du troisième millénaire, la LNF entend se situer plus que jamais dans la filiation d'une Franc-Maçonnerie traditionnelle, à la fois attachée à la symbolique la plus ancienne et à l'insertion vivante de la tradition dans le monde contemporain.

Contre le fanatisme des sectes et les dogmatismes de tous ordres, les deux plus graves poisons que le monde moderne ait sécrétés contre la liberté de l'esprit, le Maçon a le devoir de retrouver le sacré en toutes choses et d'œuvrer pour la concorde entre tous les hommes.

Ce travail, nul ne pourra l'effectuer seul, ni à son seul profit. C'est dans le vaste cadre d'une Maçonnerie plurielle par tradition, mais unie dans son essence, qu'il pourra être mené à bien. Nous entendons bien continuer à y prendre notre part, avec tous les autres Maçons français, pour au moins trente ans encore, et, nous l'espérons, beaucoup plus !…