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Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra

Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra

Année de création: 1958

Nombre de Loges: 202

Effectifs: 3 650

Structure Masculine

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Interviewé par Jacques Carletto


Une heure d'interview Vérité


Direct du 23/09/2015. Studios de BTLV.
Invité : Franck Fouqueray. 

La Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra (GLTSO) est une obédience maçonnique née d'une scission avec la Grande Loge nationale française (GLNF) en 1958. Exclusivement masculine, elle appartient à la franc-maçonnerie traditionnelle. En 1958, sept loges de la Grande Loge nationale française, dont le Centre des amis, s'en séparèrent pour fonder la « Grande Loge nationale française - Opéra » (GLNF-Opéra). Ce nom faisait référence à l'adresse de son nouveau siège social.

La scission fut motivée par deux raisons :

    La forte influence des frères anglais sur la Grande Loge nationale française (environ 25 % des effectifs).

    La volonté de nouer des relations fraternelles avec les autres obédiences.

Ainsi, trois ans plus tard, la nouvelle obédience fut, avec d'autres obédiences maçonniques, à l'origine du Centre de liaison et d'information des puissances maçonniques signataires de l'appel de Strasbourg (CLIPSAS) .

En 1982, la « Grande Loge nationale française - Opéra » prit le nom de « Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra » ou GLTSO. Ce changement de nom fut motivé par la volonté d'éviter toute confusion et mieux se différencier de la GLNF d'origine (dite « Bineau ») ainsi que de la Loge nationale française, fondée en 1968.

La GLTSO regroupe 250 Loges (dont certaines dans les territoires d'outre-mer et à l'étranger (Belgique, Italie, Thaïlande, ...) et près de 4.500 membres. Le rite majoritaire est le Rite Ecossais Rectifié, mais sont également pratiqués le Rite Français Traditionnel, le Rite Ecossais Ancien et Accepté et les Rites Anglo-Saxons (le Rite Emulation, le Rite d'York et le Rite Standard d'Ecosse)...

La GLTSO reste attachée à l’aspect initiatique de la Maçonnerie, à la pratique rigoureuse des rituels, l’étude des symboles, le perfectionnement spirituel de ses membres, la fraternité avec tous les maçons, quelle que soit leur appartenance. Ses travaux se déroulent sous l’égide du Grand Architecte de l’Univers.

Elle n’opte pas pour une intervention directe dans la vie politique et la « société civile », mais enjoint ses frères « d’aller porter parmi les autres hommes les vertus dont ils ont promis de donner l’exemple ». Elle participe en revanche aux œuvres humanitaires maçonniques, car la « Bienfaisance » est un devoir essentiel du maçon au RER. Exclusivement masculine par tradition historique, elle compte néanmoins, parmi les Obédiences qu’elle reconnaît, des structures mixtes ou féminines : la Grande Loge Féminine de France, le Droit Humain, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm et la Grande Loge Mixte Universelle.

 

Les origines anciennes

En 1792, la monarchie tombe, les Tuileries sont investies par les révolutionnaires et les Gardes Suisses, dont de nombreux Frères de la Loge « Guillaume Tell », restés fidèles à leur serment d’attachement au roi, sont massacrés par la foule bien qu’ils fussent désarmés. L’année suivante, les quelques Frères survivants créent une nouvelle Loge « Le Centre des Amis ». Ce nom veut bien dire ce qu’il veut dire. Cette nouvelle Loge était essentiellement une tentative pour regrouper, après la tourmente révolutionnaire, tous les adeptes fidèles à l’esprit maçonnique, une sorte d’association fraternelle de francs-maçons se recrutant par affiliation, seul moyen de préserver le secret et d’éviter les trahisons fréquentes dans ces périodes troublées.

Les Frères composant cette Loge représentaient l’éventail des tendances politiques de l’époque à l’exception des extrémistes. En cela, ils étaient dans la plus pure tradition maçonnique telle qu’elle est exprimée dans l’article I des Constitutions d’Anderson :

« la Maçonnerie devient le centre d’union, et le moyen de nouer une Amitié sincère entre des personnes qui n’auraient pu que rester perpétuellement étrangères ».

En 1808, « Le Centre des Amis » cesse de pratiquer le Rite Français et adopte le Rite Ecossais Rectifié avec l’autorisation officielle du Grand Orient (son obédience) et la patente de Jean-Baptiste Willermoz, fondateur du Rite et « Grand Chancelier du Directoire de Lyon du Régime Rectifié » (Régime = structure gérant les différents grades du Rite).

Parallèlement le Régime Ecossais Rectifié se développe en France (3 Directoires : Bourgogne, Auvergne, Septimanie) et surtout en Suisse.

« Le Centre des Amis » continuera ses travaux, fidèle à l’esprit maçonnique le plus pur et le plus élevé, puis les événements politiques et le vieillissement de ses membres aboutira à sa « mise en sommeil » en 1841.

Toutes les archives sont alors confiées à la Préfecture (entité hiérarchique du Régime Rectifié) de Genève.

Les origines modernes

En 1910, quelques frères du Grand Orient de France veulent réorienter les travaux dans un esprit plus spiritualiste et libéral. En effet, depuis 1848 et la IIème République, le Grand Orient a pris un virage plus humaniste, progressiste et s’implique dans la vie politique.

En 1877, il renonce à la croyance au Grand Architecte de l’Univers et devient officiellement athée. Ces frères, dont le plus célèbre, Edouard de Ribaucourt, animés par le même esprit que les fondateurs du « Centre des Amis » de 1793, choisissent de « réveiller » cette Loge et de travailler au RER.

Le Grand Prieuré d’Helvétie (structure suprême du Régime Rectifié toujours vivant en Suisse) retransmit les archives et les patentes nécessaires et les aide à « réveiller » officiellement « Le Centre des Amis » au RER dans le giron du Grand Orient de France (GODF). Cependant, le GODF ne pouvant plus tolérer la référence au GADLU, principe fondamental du RER, « Le Centre des Amis » doit quitter cette obédience en 1913.

Avec l’aide d’une Loge anglaise de Bordeaux ils créent une nouvelle obédience « la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies Françaises » (GLNIRF) qui est immédiatement reconnue officiellement par la Grande Loge d’Angleterre.

Cette obédience, avec « Le Centre des Amis » comme Loge N°1, prend de l’essor entre les deux guerres. Vient ensuite la tourmente de la deuxième guerre mondiale pendant laquelle toute la Maçonnerie est interdite par le régime de Vichy et les maçons pourchassés (un grand nombre est exterminé dans les camps de concentrations). En 1948, toujours autour du « Centre des Amis N°1″, ce qui reste de la GLNIRF se reconstitue en Grande Loge Nationale Française (GLNF) (dite Bineau du nom du boulevard de Neuilly où se déroule cette cérémonie). Cette obédience reste actuellement la seule reconnue comme « régulière » par la Grande Loge Unie d’Angleterre.