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Loges de Francs-maçons à Chennevières-sur-Marne

Comment entrer dans une Loge de Francs-maçons à Chennevières-sur-Marne


Interviewé par Jacques Carletto


Une heure d'interview Vérité


Direct du 23/09/2015. Studios de BTLV.
Invité : Franck Fouqueray. 


À partir du coup d'État de Bonaparte le 18 brumaire et sous le Premier Empire, la franc-maçonnerie française va à nouveau se développer de manière importante, en multipliant les loges maçonniques. Pour cause, la protection de Bonaparte qui comprend tout le bénéfice qu'il peut tirer d'une maçonnerie docile. Ainsi, il investit celle-ci avec des hommes de confiance. Le Grand Orient se dote de dirigeants proches du pouvoir, le frère de l'empereur Joseph Bonaparte devient Grand Maître avec pour adjoint Murat et Cambacérès8. Protégée par un régime qu'elle sert, la maçonnerie continue à porter dans toute l'Europe les valeurs philosophiques issues du siècle des Lumières. Le Grand Orient est investi par tout ce qui compte en politique : famille de Bonaparte, maréchaux, généraux, ministres et fonctionnaires. Le nombre des loges maçonniques passe de 300 à 1 220 en 10 ans (1814).

La chute de Napoléon et de l'empire entraînent celle de la franc-maçonnerie. Accusée depuis les écrits d'Augustin Barruel d'avoir provoqué la Révolution, combattue par le nouveau clergé ultramontain, elle est contrainte de se mettre en sommeil dans la plupart des pays de la Sainte-Alliance8. En France, le Grand Orient survit en faisant preuve d'opportunisme politique, protégé par des personnalités proches du monarque Louis XVIIIN 6 tel le duc de Tarente ou le duc Decazes. Le Grand Orient reste néanmoins suspect et il lui est interdit de débattre de sujets politiques ou religieux.

Le 24 février 1848, l’avènement de la Seconde République est salué par des « batteries d'allégresse ». Une délégation du Grand Orient est reçue à l’hôtel de ville de Paris par des membres du gouvernement provisoire qui en apportant les premières mesures sociales répond aux attentes du Grand Orient. En décembre, le Prince Napoléon devient président de la République et les monarchistes gagnent les élections législatives (1849). Cette même année, le Grand Orient définit la franc-maçonnerie comme « essentiellement philanthropique, philosophique et progressive » avec pour devise celle de la République. Affirmant ses convictions progressistes, la maçonnerie est à nouveau suspecte et de nombreuses loges maçonniques sont fermées avant et après le coup d'État du 2 décembre 1851. Second Empire. Photo en noir et blanc d'un maréchal du Second Empire. Bien que non maçon, B. P. Magnan fut nommé grand maître par Napoléon III.

Napoléon III impose son pouvoir sur la franc-maçonnerie française, en nommant d'abord le prince Lucien Murat et plus tard le maréchal Magnan à la tête du Grand Orient afin de prévenir toutes velléités d'opposition au régime. N'étant pas franc-maçon, ce dernier fut initié et reçut les trente-trois grades en deux jours. Pendant la période dite « autoritaire » du Second Empire (1852-1860) le pouvoir impérial instaure un encadrement idéologique strict, pour essayer de contrôler une institution dont il se méfie, mais qu'il croit pouvoir surveiller et utiliser comme relais d'influence.

Pendant la période dite « libérale » de l'Empire (1860-1870), le Grand Orient retrouve une plus grande autonomie sous la grande maîtrise du général Mellinet, successeur élu du maréchal Magnan10. Dans le même temps, la nouvelle génération qui entre dans les loges maçonniques du Grand Orient est républicaine et influencée par le positivisme. Désirant une maçonnerie plus efficace, les loges maçonniques deviennent des sociétés de pensée. La référence à Dieu est contestée comme attentatoire au principe de la liberté de conscience. IIIe République - Article détaillé : Querelle du Grand Architecte de l'Univers. En mars 1871, Paris se soulève, une fraction de la maçonnerie — celle des « blouses maçonniques », maçons prolétaires et révolutionnaires — adhère d'emblée à la Commune, l'autre — celle des « habits noirs » bourgeois républicains et modérés — fréquente plutôt les salons versaillais. À plusieurs reprises, les loges maçonniques parisiennes tentent d’obtenir la réconciliation et le cessez-le-feu en contactant les francs-maçons versaillais mais elles se heurtent au refus répété d'Adolphe Thiers, et finissent pour la plupart par planter leur bannières sur les barricades, montrant leur ralliement à la cause de la Commune. À la fin de la trêve, la Commune est écrasée et de nombreux « frères » tombent sous les balles versaillaises. De 1872 et jusqu'à la victoire électorale républicaine en 1877, la franc-maçonnerie accusée de complicité avec la Communeest à nouveau suspecte et des loges maçonniques sont fermées sous l'ordre moral. Photo en noir et blanc du pasteur Frédéric Desmons Frédéric Desmons.

En 1877, la question religieuse est réglée — sur un rapport du pasteur Frédéric Desmons relatif à un vœu émanant d'une loge maçonnique de Villefranche-sur-Saône — le Grand Orient supprime l'obligation (toute théorique) de croire en Dieu et retire de sa constitution la phrase « La franc-maçonnerie a pour principe l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme », se réclamant désormais de la « liberté absolue de conscience ». L'invocation au Grand Architecte de l'Univers devient facultative10 et le Grand Orient de France devient la plus importante Obédience de la branche de la franc-maçonnerie dite « libérale » ou « adogmatique » : cette décision est en effet la cause principale du schisme dit de la « régularité maçonnique » qui sépare depuis les Obédiences qui n'exigent pas de leurs membres la croyance en un être suprême du reste de la franc-maçonnerie mondiale. Le Grand Orient de la IIIe République est engagé dans les luttes politiques de ce temps et il impulse de nombreuses créations, comme la Ligue des droits de l'Homme11, l'organisation des mutuelles de secours et de soins, les coopératives ouvrières, les universités populaires, l'enseignement public, laïc et obligatoire, les patronages laïques. Il mène un incessant combat contre la loi Falloux, le Concordat, et pour la séparation de l’Église et de l’État. On doit à ses actions par exemple l'instauration du divorce ou encore la loi sur la liberté des funérailles et la crémation. Dans cette fin du XIXe siècle, le Grand Orient devient une force politique ancrée à gauche, même si parfois se rencontrent et s'y affrontent des modérés, des radicaux, des socialistes de diverses écoles et quelques anarchistes. Les franc-maçons qui s'y rattachent, luttent contre les mêmes ennemis : cléricaux, monarchistes et ultérieurement nationalistes et antisémites14. Devenant un foyer de républicanisme, le GODF joue à cette époque un rôle important dans la fondation du Parti républicain radical15. En 1877, des membres du Grand Orient s'investissent électoralement et une centaine de députés et sénateurs maçons sont élus. Le soutien quasi-unanime du convent du Grand Orient concluant à l'innocence du capitaine Dreyfus l'engage aussi dans les débats les plus sensibles. Au XXe siècle - Combats laïques et « affaire des fiches »  Articles détaillés : Loi de séparation des Églises et de l'État et Affaire des fiches (France). Dessin en couleur d'une caricature sur la séparation de l'église et de l’état Caricature parue dans Le Rire, 20 mai 1905. L'homme au milieu est Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, ministre de l'Instruction publique du cabinet Rouvier.

Le vote de la Loi de 1901 sur les associations, soutenue et amendée au parlement par le frère Groussier, la victoire du bloc des gauches en 1902 et l’avènement du ministère dirigé par le frère Émile Combes, qui engage au pas de charge, avec le soutien sans faille du Grand Orient, la séparation de l’Église et de l’État, aboutissent à un climat de tension opposant la France laïque à la France cléricale et à la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican. La séparation est obtenue en 1905 après la chute du gouvernement CombesBM 8. En effet, le Grand Orient est impliqué dans l'« affaire des fiches » au début du XXe siècle. Ce grand scandale politique survenu en 1904, après une interpellation à la Chambre du député nationaliste Jean Guyot de Villeneuve, dévoile au public les pratiques de surveillance des officiers de l'armée par les

loges maçonniques

et la mise en place d'un service de renseignements sur les militaires au siège du GODF, rue Cadet. L'affaire marqua profondément l'armée et la droite. Selon Jean-Baptiste Bidegain, le secrétaire adjoint au GODF qui révéla l'affaire, un service de renseignements existe au sein du Grand Orient depuis 1891 et se préoccupe d'obtenir des renseignements sur les fonctionnaires en général ; c'est à partir de 1901 qu'il s'occupe de ficher les officiers. Portrait en noir et blanc d'un dignitaire avec ses décors.

Chennevières-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Près du pont de Chennevières, quelques outils, auraient été mis au jour lors de ramassages de surface, une occupation au Néolithique et durant la préhistoire ancienne étant attestée par des découvertes fortuites anciennes effectuées sur l'autre rive de la Marne à Saint-Maur-des-Fossés. Quasiment aucun vestige antique n'a été mis au jour sur le territoire communal.

L'histoire de Chennevières débute, comme pour beaucoup de villages de la Brie, vers la fin du XIIe siècle. En effet, le premier acte mentionnant « Caneveria » date de 1170. C'est à cette époque que Louis VIII fonda l'Abbaye royale Notre-Dame d'Hivernaux de l'ordre de Saint-Victor, de Paris. Louis IX y transféra les chanoines de l'abbaye de Mont-Etif fondée en 1164 par Maurice de Sully ; les religieux construisirent l'église Saint-Pierre de Chennevières qui fut édifiée en paroisse en 1260. Les serfs de Chennevières furent affranchis en 1250, sur l'ordre de la reine Blanche par l'Abbé Jean de Saint-Maur, seigneur de Chennevières.

Le village a beaucoup souffert des invasions, des guerres (guerre de Cent Ans en 1350 et guerres de religions en 1563) et de la Fronde. Les habitants de Chennevières ont fui pour se réfugier à La Varenne-Saint-Hilaire, sur l'autre rive de la Marne. Un réseau de galeries maçonnées a été aménagé dans le sous-sol de Chennevières. Bien que la tradition en fasse, comme souvent, des souterrains permettant la fuite des habitants, ces réseaux étaient probablement liés aux carrières permettant l'extraction de la pierre calcaire utilisés pour les constructions à partir de la période médiévale. Du petit village de 1709 qui comptait alors 164 habitants, il reste « le bourg » groupé autour de l'église, mais plusieurs résidences se sont construites. Les coteaux de Chennevières constituent un site classé, très salubre, où vents et brouillards sont entraînés vers le nord par les vallées de la Seine et de la Marne. Déjà à son époque Louis XIV avait songé y construire son palais ; il y renonça pour bâtir sa demeure dans une région « moins favorisée par la nature ». La Révolution commença à Chennevières, comme partout ailleurs, par la rédaction d'un cahier de doléances, puis la commune supporta les réquisitions sans protester.

Du 30 mars au 3 juin 1814, elle subit l'occupation des troupes russes et, en 1870, Guillaume Ier y fit aussi tenir garnison à ses soldats après la bataille du plateau de Champigny. Alexandre Mineo (PS), allié au Modem, remporte l'élection municipale de 2008 avec 38,99 % au deuxième tour, contre 34,71 % au maire sortant UMP Lucien Lavigne et 26,30 % au divers droite Christophe Absalon. Cette triangulaire permet la victoire surprise d'un socialiste dans une ville sociologiquement à droite, comme l'avait montré le score de Nicolas Sarkozy au deuxième tour des présidentielles en 2007 (56,18 %). Par décision du 14 avril 2009, le Conseil d'État a annulé les élections municipales de 2008 à Chennevières-sur-Marne, au motif qu'un candidat avait été présenté sur deux listes différentes au premier tour. La Préfecture du Val-de-Marne a nommé une délégation spéciale composée de trois membres chargés d'administrer la ville jusqu'aux nouvelles élections prévues en juin 2009. 

Les élections municipales des 7 et 14 juin 2009 ont vu Bernard Haemmerlé (majorité présidentielle) remporter la mairie de Chennevières avec plus de 44 % des voix face à Alexandre Minéo (41 %) et au candidat du MoDem M. Barnaud qui avait choisi de ne pas se retirer (13 %). En 2013, la commune comptait 18 134 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans.

Lieux et Monuments

  •      Le Fort de Champigny (en fait situé à Chennevières)
  •     Tour hertzienne (émetteur de Paris-Est)
  •     L'Église Saint-Pierre (construite au XIIIe siècle, rénovée au XVIIIe siècle)
  •     le Château des Rêts à Chennevières-sur-Marne

 

Site web              http://www.mairie-chennevieres.fr

Gentilé                Canavérois

Population

municipale         18 134 hab. (2013)

Densité                3 441 hab./km2

Population

aire urbaine       106 200 hab.

Géographie

Coordonnées    48° 47' 54? Nord, 2° 32' 02? Est

Altitude               Min. 33 m – Max. 108 m

Superficie           5,27 km2